Il nous a semblé intéressant de consacrer une page aux questionnements les plus courants que les consommateurs se posent à ce sujet et surtout d’y répondre, bien sûr. (Questions couramment posées sur les forums et les foires aux questions au sujet du regroupement de crédits à la consommation)
QUESTION : J’ai plusieurs crédits conso à rembourser dans différents organismes mais aucun à ma banque, est ce que mon banquier peut les racheter ?
RÉPONSE : Sachez que votre conseiller bancaire sait déjà que vous avez contracté plusieurs crédits ailleurs, puisque ces organismes prélèvent les mensualités de remboursement sur votre compte courant. Ce ne sera donc pas une surprise pour lui. La seule question à se poser, c’est de savoir si, après étude du dossier, il acceptera de mettre en place une restructuration de crédit. Peu importe quels organismes les ont accordés, votre banque peut racheter n’importe quel crédit conso.
QUESTION : J’ai un projet en cours qui nécessite de faire un crédit, est il possible de faire un regroupement de crédit conso tout en y incluant un nouveau financement
RÉPONSE : C’est un cas classique, on envisage un rachat de crédit et on s’aperçoit qu’il serait dangereux de faire de nouvelles dettes tant qu’il ne sera pas remboursé. Un exemple : Le véhicule est ancien et risque de ne pas tenir longtemps. La plupart des banques et sociétés de crédit peuvent mettre en place cette solution, sous réserve que votre situation financière le permette. Le nouveau financement sera intégré dans le regroupement.
QUESTION : J’ai des dettes. Peuvent elles être incorporées dans un projet de rachat ?
RÉPONSE : Nous avons déjà traité le sujet dans un article. La plupart des dettes peuvent être mixées dans un regroupement de crédits, pourvu qu’elles puissent être justifiées par un document. C’est ainsi que vous pouvez intégrer un découvert bancaire, des dettes fiscales, des dettes personnelles faites auprès d’un proche, des retards de paiement de loyers, des dettes d’huissiers ou même une soulte.
QUESTION : Suis-je obligé de racheter tous les crédits ?
RÉPONSE : Bien sûr que non, vous pouvez fort bien n’en intégrer qu’une partie. Mais il faut bien comprendre une chose, c’est que le ou les crédits non inclus dans le projet devront être remboursés en même temps que le regroupement. Ce qui peut être financièrement compliqué, à moins que le crédit non intégré arrive à son terme sous peu. Si vous hésitez à ce sujet, parlez en au conseiller financier qui met en place le projet.
QUESTION : Si au bout d’un certains temps j’ai des problèmes pour rembourser le rachat de crédits, que se passera -il ?
RÉPONSE : Dès que vous vous apercevez que votre situation va devenir difficile, contactez le conseiller qui gère le dossier. N’attendez pas que des prélèvements de mensualités soient rejetés pour insuffisance de provision. Pour deux raisons : Tout d’abord, le conseiller verra que vous êtes responsable et c’est un bon point pour vous, car une certaine confiance s’instaure. Et deuxièmement il est beaucoup plus facile d’anticiper que de gérer des impayés et un découvert bancaire. Plusieurs solutions sont envisageables, certaines sont peut être même écrites noir sur blanc dans votre contrat de regroupement. C’est par exemple le report de mensualités qui permet de différer le paiement d’une ou plusieurs échéances, qui seront reportées à la fin du crédit. Certains contrats mentionnent aussi une autre alternative, celle de moduler les mensualités à la baisse. Ces solutions présentent toutes deux l’inconvénient d’allonger la durée du remboursement, et par conséquent le coût global.
Si l’organisme de crédit refuse de vous accorder des facilités de règlement, vous pouvez saisir le juge du tribunal d’instance. Cette démarche n’a rien d’exceptionnel, le juges sont souvent plus conciliants que les sociétés de crédit. Et ces dernières sont obligées de s’aligner sur sa décision.
Nous n’avons pas la prétention d’avoir été exhaustif, vous vous posez peut être des questions non abordées sur cette page. Si c’est le cas, nous vous invitons à les poser ci dessous, nous ne manquerons pas d’y répondre.