Nous n’aborderons ici ce thème qu’à travers les rachats de crédit immobilier et/ou à la consommation, mais les explications qui suivent seraient les mêmes dans le cas d’un crédit auto ou un prêt travaux.
Depuis quelques années les organismes de crédits, banques et autres tendent à généraliser ce que l’on appelle les aménagements de remboursement. Cela leur permet de faire diminuer les incidents de paiement des crédits. Le principe est simple, quand un client a du mal financièrement à faire face à son échéance de remboursement. Il peut activer la clause de report d’échéance.
La plupart des contrats de regroupement ou de rachat contiennent cette clause, appelée soit report d’échéance ou pause de mensualité. C’est la même chose mais les sociétés de crédit et les banques utilisent l’un ou l’autre.
Comment ça marche ?
Quand un ménage rencontre des difficultés à rembourser son prêt, il dispose de plusieurs solutions, certaines sont lourdes à mettre en place (recours au tribunal d’instance, ou à la commission de surendettement). Mais si le problème est passager il existe une autre solution (à condition qu’elle soit stipulée dans son contrat de crédit).
- Cela repose sur un principe simple : Des mensualités de crédit peuvent être reportées. Au lieu d’être prélevées de suite, elles le seront à la fin du prêt.
- Les possibilités sont différentes en fonction des organismes bancaires. Mais l’on peut soit reporter une mensualité par an, soit deux.
- Pour en bénéficier, vous devrez solliciter l’organisme qui a accordé le prêt. N’attendez pas le dernier moment car un délai de mise en place est bien sûr nécessaire.
A quel moment seront payées les échéances non prélevées ?
- Elles seront prélevées après la date de fin de remboursement mentionnée dans l’échéancier du contrat.
- Leur montant sera le même que ceux des mensualités non payées.
- Mais attention : Cette facilité de paiement n’est pas gratuite, car étant donné que cela rallonge la durée du crédit, les intérêts perçus seront plus élevés, puisque vous faites rallonger sa durée.
- En général, ces intérêts supplémentaires font l’objet d’un dernier prélèvement rectificatif.
En résumé : C’est pratique mais pas gratuit. Donc à n’utiliser qu’en cas de nécessité réelle.